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Point de vue

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  • Chers lecteurs A travers ce blog, vous trouverez mes points de vue sur les différentes questions d'actualité ainsi que mes réflexions sur les enjeux socio-économiques et politique de notre pays et de l'Afrique. Je vous remercie pour cette visite.
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20 août 2020

Que veut et vaux l’armée Malienne ?

Cette démission forcée inattendue du Président IBK élu pour un second mandat et qui faisait face à une fronde d’une partie de la population nous permet de poser cette interrogation.  Que veut et vaux l’armée Malienne ?

Que veut l’armée Malienne

Depuis l’indépendance du Mali, seul le Président Alpha Oumar KONARE a terminé ses deux mandats sans être déchu par l’armée bien que des tentatives aient été déjouées. L’on savait tout de même que le Général ATT aura été la garantie de ce pouvoir.

Après le scénario d’ATT, les hommes politiques maliens devraient tirer toutes les leçons de la déchirure de l’appareil de l’Etat pour éviter à ce pays une nouvelle crise institutionnelle. Certes, la gouvernance d’IBK caporalisée au tour des clans avec des affaires de détournement dans un contexte de pays occupé sur 2/3 de son territoire ne joue pas en sa faveur, mais ne justifie en rien un Coup d’Etat.

Ce coup d’Etat n’est pas le bienvenu et ne pourra pas résoudre cette crise à la fois institutionnelle, politique et sociale. Les putschistes feront un temps de gestion avec des belles déclarations et propositions mais il reviendra à un élu du peuple de faire sien de tous les dégâts causés par la transition actuelle mais surtout tenter de résoudre les problèmes épineux qui se posent au peuple Malien.

Une transition putschiste militaire est incertaine, couteuse et fini toujours par un goût de regret ou du travail inachevé. L’apparition brutale du Capitaine Aya est un exemple illustratif.

Revenant à la question :  Que vaut l’armée Malienne ?

il convient de rappeler que cette armée ne s’est illustrée sur aucun terrain de combat. Outre, la bataille contre les forces Burkinabés au temps de Moussa TRAORE, cette armée n’a participé à aucune mission de maintien de la paix dans la sous-région. Elle a subi des lourdes défaites face aux djihadistes dans le nord du Mali, un terrain qu’elle est censée mieux connaitre. Les arguments du jeune capitaine ont été :  ‘’un manque de moyens et d’hommes pour aller faire la guerre. Mais n’a jamais dépassé SIKASSO. A quoi bon ça sert d’interrompre le processus démocratique en cours si c’est pour remettre à un élu les mêmes pouvoirs.

Alors que vaut-elle ? Jouer en donneur de leçons mais cela sous entendrait qu’elle-même est prête à poser des actes forts et briller dans la défense du territoire national. L’on est en droit de se poser la question, que cette armée ne veut pas de remous sociopolitique pour lui permettre de faire face à la guerre mais si au moins elle gagnait des batailles. Bien aussi, l’appétit des gains faciles que les régimes démocratiques étalent au grand jour aiguise l’appétit des jeunes officiers souvent exclus du cercle de partage.

Au tour de ces putschistes, il faut rechercher l’implication de ces anciens comme le Capitaine Aya, mais aussi l’implication passive de l’Imam Dicko qui dit avoir atteint son objectif et retourne à la mosquée.

Wait and see

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6 septembre 2019

Le sens du discours du 4 septembre 2019 du Prof Alpha CONDE

Le sens du discours du 4 septembre 2019 du Prof Alpha CONDE

 

  • Un discours d’appel

Bref, concis et orienté sur un rappel du parcours politique du chantre du combat démocratique, sur la République et le peuple de Guinée, ce discours du 4 septembre est un appel responsable pour le processus de démocratisation de notre pays.

 Il est construit au tour des mots forts « Combat politique pacifique- Volonté du peuple- Renouvellement institutionnel – Responsabilité ».

En plus des mots, la solennité et le moment de la déclaration, en ces temps de forte opposition entre pro et opposé à la nouvelle constitution font de ce discours, historique et du Président de la République un homme  à l’écoute du peuple.

  • Le choix du mois « Septembre »

En choisissant le mois de septembre pour un appel aux consultations sur la constitution et l’organisation des élections législatives, il rappel au subconscient de chacun de nous que le sujet abordé est important et décisif pour notre pays. Notre histoire d’indépendance est fortement liée au mois de septembre 58.

9ème mois de l’année, il symbolise l’idéalisme, l’ouverture d’esprit, la vision à travers le voyage, la connaissance et le dévouement.

 

La place de la jeunesse

En choisissant ce mois d’espoir et de vision et lancer un appel fort à la jeunesse « Je voudrais adresser, en cette circonstance, un message de confiance et d’espoir à notre jeunesse : jeunes de Guinée, quelles que soient les difficultés, votre avenir est ici en Guinée. Je voudrais vous rassurer en tant que gouvernant que notre préoccupation est la jeunesse et notre devoir est de lui garantir son avenir », le Président de la République nous appel à l’action et à notre devoir de poursuivre le combat pour une Guinée meilleure.

 

Chers jeunes de Guinée, notre place n’est pas dans la rue pour les manifestations mais de s’organiser pour être une force de proposition et d’actions constructives. L’appel du Président de la République à la consultation sur toutes les questions dont celle de la nouvelle constitution nous interpelle et exige de nous, une meilleure implication dans cette consultation. Nous devrions briller par nos arguments et propositions. En lieu et place des invectives, organisons-nous dans les partis politiques, dans les plateformes pour suivre le chemin qu’a suivi le Prof Alpha CONDE « J’appartiens à une génération qui s’est mobilisée très tôt pour la libération de notre continent, la dignité et la fierté des peuples d’Afrique parce que nous croyons profondément à la justice, à la liberté, à l’égalité entre les hommes, à l’égalité entre les peuples »

 

  • La voie du combat politique

A travers ce discours, l’homme rappel une fois de plus à tous et surtout à la jeunesse que le combat politique est celui des idées et non de celui d’une opposition de communautés «  Mes chers compatriotes, dans ma génération politique, tous les combats ont été menés et gagnés dans la sérénité .Nous avons fait, depuis toujours, le choix de la lutte pacifique pour la démocratie qui consacre la souveraineté du peuple appelé à être consulté aussi souvent que  nécessaire, capable de se prononcer, en toute âme et conscience, sur ce qu’il voudrait ou ne voudrait pas. A cet égard, personne n’a le pouvoir ou le droit de se substituer au peuple et ne dispose de toute l’autorité pour parler, agir, décider en son nom et à sa place ».

Voici la voie à suivre : Jeunes de guinée, levons-nous pour accompagner le Président de la République pour que cette sérénité et le respect des droits des uns et des autres sans pour autant se substituer au peuple qui est souverain en régime démocratique.

  • La nouvelle constitution guinéenne

Ici encore, le Président de la République a montré le chemin à suivre pour cette nouvelle constitution. Revenu plusieurs fois, sur la liberté qu’à chaque peuple de décider de son avenir, en lieu et place d’un passage en force, il choisit le chemin de la confrontation d’idées, de positions et d’opinion au tour du Premier Ministre sur la question de la constitution.

Le rappel de son parcours politique dans ce discours et des chemins empruntés lors de tout son combat politique dise à suffisance que le Président n’ira pas en force mais respecte déjà certains principes élémentaires dans l’élaboration d’une nouvelle constitution dans un état à démocratie naissante comme la nôtre « C’est pourquoi, je comprends le débat en cours dans le pays sur tous les sujets de préoccupation y compris la Constitution. Mais, comme je l’ai indiqué auparavant, il ne m’appartient pas de trancher ou de choisir à la place des Guinéens. Avant toute prise de position personnelle, j’ai le devoir d’écouter tout le monde. Pour ce faire, j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’initier des consultations avec les institutions de la République, les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile pour recueillir les avis des uns et des autres dans un échange ouvert sur les différentes questions pour que le débat porte sur les arguments et les recommandations. Tout sujet peut être discuté dans une démocratie ».

Il faut rappeler que nous sommes en démocratie et que contrairement à la constitution de 2010 rédigée par un « syndicat de corporation », cette nouvelle constitution devra recueillir les avis de tous d’une part en consultant les différentes forces en présence et d’autre part avoir l’aval du peuple à travers des élections.

  • L’appel à l’organisation des élections législatives

Organiser les élections législatives avant celles du référendum est aussi un appel de démonstration de force. S’il est vrai que le débat sur la révision ou nouvelle constitution fait rage, il convient de se poser la question de savoir quel est le rapport de force face à l’exécutif. L’actuelle assemblée nationale ayant fini son mandat peut être jugée « d’illégitime » pour donner son avis à la consultation populaire pour ce projet de nouvelle constitution. Ce vide permet aux uns de s’octroyer des poids fictifs à travers des manifestations et des appels sur les médias, faisant croire que le peuple est avec eux. De l’autre côté, la mouvance mobilise les citoyens pour soutenir le projet. Alors qui a raison ? La nouvelle assemblée nationale définira les forces en présence et sachant que nul ne peut s’opposer à la volonté du peuple en démocratie, le débat sur la nouvelle constitution par des représentant élus ne saurait souffrir d’aucune ambiguïté.

Là encore, la stratégie, la responsabilité et la cohérence rapporte sur l’émotion. La constitution étant une question politique, l’hémicycle sera le théâtre du débat politique et non la rue à travers la manipulation de certaines entités de la société civile.

 

Au-delà des considérations partisanes, l’histoire de ce pays sera ce que nous voulons qu’elle soit et il appartient à chacun de travailler à la construction d’une Guinée meilleure.

Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens !

                                                                                               Dr Bouna Yattassaye

23 juillet 2019

Ma contribution pour le renouveau du football

Ma contribution pour le renouveau du football Guinéen.

Je me dois à l'évidence des faits de reconnaître que le football, à travers notre équipe nationale constitue l'une des rares choses autour de laquelle l'on peut mesurer la capacité des guinéens à soutenir un idéal commun, à vibrer tous ensemble dans la profondeur des tripes pour une passion commune, un élan partagé, une joie globale, des frustrations partagées, les battements réguliers et communs des vaisseaux qui soutiennent nos cœurs.

Nous aurions aimé que cette passion et cet idéal commun atteignent le summum et deviennent dans l'absolue grandeur des astres, la gloire que nous pouvions tous en tant que guinéens compter en scrutant du haut du ciel son apparence dont la simple vue suffit pour renforcer le sentiment commun d'appartenance au même drapeau.

Mais encore, et encore, ce bonheur désiré de 12 millions d'âmes se trouve à chaque occasion reporté pour des raisons et des faits dont on ne connaît les dessous, du moins les véritables acteurs.

Subir la douleur, à outrance dans les sensibilités de ses entrailles pour construire les bases du présent et assurer la stabilité qui offrira à nos prochains, l'opportunité de vivre, la véritable passion à travers les futures prestations de notre équipe nationale demande aujourd'hui assez de recul pour être à même capable d'admettre qu'il faut au nombre de ses sacrifices opter pour :

1. La dissolution de la Fédération guinéenne de football.

Cette dissolution ne restera pas sans conséquence car l'instance suprême du football verra ce fait comme une immixtion du politique dans le football. C'est défendu par leur texte, c’est vrai. Nous pourrions écoper d'une suspension de participation à plusieurs rendez-vous du football mais ça aura le mérite d'être stratégique, par le fait que nous disposerions du temps pour refaire les bases professionnelles de notre fédération. Elle doit être défaite du joug des mécènes et revenir à sa force et à sa toute puissance.  Elle doit vivre par la bourse de l'État et non de celle de ceux qui détiennent des capitaux privés. Nous mettrons ce temps à profit pour choisir ceux qui se battent pour l’honneur et non pour renforcer leur notoriété et richesse ou s’enrichir de notre défaite.

2. Dissoudre l'équipe nationale 
Je ne peux certifier l'éthique dans le choix des joueurs mais les faits sont pour des personnes observatrices de destinées des indices d'appréciation réaliste.

1. Pourquoi mettre de côté les jeunes du championnat local qui ont sué sur les terrains d'Afrique  pour la qualification ?

3. Pourquoi aller chercher des binationaux qui n'en vaillent pas la peine?

4. Pourquoi des accusations et des démentis entre responsables de la fédération et le coach?

 La réponse objective à ces questions peut permettre à chacun de se faire une opinion de l'amateurisme ambiant qui se trouve dans cette affaire et qui justifie à raison la dissolution de l'équipe et la fédération qui l'a engendré.

Quand cette dissolution aura été actée, il reviendra à L'État de redynamiser le football guinéen en lui donnant l'éclat d'antan. Cela devra passer forcément par des points capitaux et indispensables:

- Investir dans le capital humain : Quelle joie peut apporter une équipe si,  il n’y a pas de créneau et de condition pour former, découvrir et permettre aux talents de s'affirmer. Les binationaux sélectionnés sont issues d'un système diffèrent du nôtre, nous devons créer le nôtre en prenant les dispositions pour mettre en place ce qu'il faut. Cela  passe aussi par le fait d'investir sérieusement dans la formation des arbitres nationaux, des coachs nationaux et même des journalistes reporteurs dans le niveau et la façon de reporter ne te donne aucunement envie de suivre les matchs sur les chaînes locales. Nous devons également valoriser nos anciens joueurs, du moins les plus sérieux, on doit les mettre autour de l'équipe nationale, si cela passe par la formation, ça vaut le coup. Nous devons leur garantir un certain statut de vie. Que peut-être une Nation si elle ne donne pas de la valeur et de l'honneur aux figures qui ont forgé son passé ?

- Recréer un championnat national fort : Chaque préfecture doit disposer de son équipe, subventionnée par l'État et soutenue par les ressortissants, ça permet de se défaire du joug de la ligue professionnelle et non professionnelle dans lesquelles les seuls gagnants sont les équipes qui disposent des grands moyens.

- Investir dans les infrastructures : la Guinée est positionnée pour organiser la CAN en 2025, nous nous devons d'avoir dans chaque région des stades dignes de nom, pour chaque équipe préfectorale un terrain de jeu viable. Nous devons pour nos jeunes aménager des terrains de jeux dans les quartiers. Ainsi, nous permettrons aux jeunes de se découvrir des talents et de les forger sur des espaces de base.

3. Améliorer la gouvernance du Sport/ football
Toutes les participations de nos équipes nationales cadettes se soldent par des déclarations fracassantes sur la gestion des fonds. Cette situation est évitable si nous pratiquons les règles simples du management.

Le Ministère des sports doit proposer avec la Fédération Nationale, une grille officielle de primes pour les différentes équipes dans tous les domaines de sport auquel notre pays participe. Sur la base de cette grille légiférée, nous serions à l’abri des budgets qui font réfléchir. Ceci facilite la planification, le suivi et le contrôle à priori mieux qu’à postériori.

Enfin, félicitations à Monsieur le Ministre des sports pour la mise à disposition des moyens pour  cette équipe qui n’a pas été à la hauteur. Au moins, les détracteurs ne diront pas que le gouvernement n’a pas fait face au désir du peuple.

En somme, quand nous aurions fait ce qui est à faire, nous aurons ce que nous méritons. A défaut nous continuerons à mettre nos espoirs et nos espérances entre les pieds solides des binationaux dépourvus de cœurs dont les fibres battent aux sons des cris du peuple qui attend que le 11 Nationale nous mène sur le toit de l'Afrique afin que nous vivions le bonheur que le Hafia 77 nous  a moult fois donné.

Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens.

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Dr Bouna YATTASSAYE

 

15 mars 2019

L’ANSS, une institution gagnante

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L’Agence Nationale de Sécurité sanitaire, un modèle institutionnel inspirant de la gouvernance du Président de la République. Au lendemain de la victoire contre l’épidémie à virus Ebola, il fallait une nouvelle approche pour capitaliser les acquis de la lutte, prévenir et mieux contrôler l’apparition de nouvelles alertes.

Le choix des hommes qui doivent diriger les institutions de la république relève de la seule discrétion du Président de la République. En 2016, j’ai eu le privilège de bénéficier une nouvelle fois de la confiance du Président Alpha CONDE me nommant dans le management de l’Agence.

Un établissement public à caractère administratif placé sous tutelle du ministère de la Santé pour la mise en œuvre des orientations stratégiques en matière de sécurité sanitaire. 

De 2016 à maintenant, le chemin parcourut pour atteindre ce degré de performance citée comme un référentiel au niveau sous-régional dans la surveillance des maladies à potentiel épidémiques, leur prise en charge, la coordination, la logistique d’urgence et la promptitude dans la réaction aux alertes relevant de son cadre de compétence se conforment considérablement avec le temps aux normes internationales ficelées avec une rigueur ne souffrant d’aucun état d’âme. 

C’est un présent que le ciel me fait de participer à la construction de cette grande maison référentielle qui se promet jour après jour des défis à la hauteur de son personnel jeune, dynamique et résolu à ériger l’excellence et les compétences à un standard contraignant et procédurier. 


La preuve la plus parlante de cette montée en puissance, est la gestion avec une promptitude jamais enregistrée en Guinée du cas de fièvre lassa survenu au mois de février passé sans pour autant citer les innombrables actions urgentes qui sont gérées par des hommes et des femmes dans les profondeurs des nuits et dans la sueur de l’effort quotidien avec les lots de risques. Atteindre ce niveau de responsabilité est un facteur de réussite mais le maintenir et l’améliorer davantage de façon continuelle est un défi managérial que nous portons et pour lequel nous travaillons, c’est cela la vision d’une équipe au service d’un peuple qui a payé un lourd tribut de ses précédentes épidémies que le pays a enregistré. L’un des secrets de cette montée en puissance de l’Agence passe par la formation diplômante et continue au poste, de son personnel jeune.

Une fondation dure et solide faite avec rigueur et calcul est la base de cette réussite institutionnelle comportant une surveillance à base communautaire couvrant tout le pays avec près de 17 000 agents communautaires, une formation desdits agents sur les maladies à potentiel épidémique, 38 centres de traitements des épidémies construits et fonctionnels, 38 centres d’opération d’urgences de santé publique mise en place, des équipes préfectorales et régionales d’alerte et de réponse aux épidémies, des documents normatifs ainsi que les procédures opérationnelles standardisées. 


Juillet 2016, déjà 36 mois mais des performances gigantesques à la taille des institutions de 20 à 30 ans d’existence. On ne se réjouit pas tous les jours de son travail et celui d’une équipe par modestie mais permettez-moi, cette fois-ci d’être humain car notre équipe travaille bien sous le leadership de Dr Sakoba KEITA. Humble, expérimenté et concret, 30 ans d’expérience dans la gestion des épidémies en Guinée. C’est une mine d’expérience au service du peuple.
Une volonté, de la discipline, des valeurs, des missions, une vision, un créneau, des objectifs voilà ce que l’on a. Ce n’est pas tout mais c’est la base et le crédo de toute réussite.

Ce résultat à bien égard s’est obtenu en articulant notre démarche sur la volonté politique du Professeur Alpha Condé qui nous a donné le mandat d’œuvrer dans la gestion des urgences sanitaires aux portées épidémiques. L’ANSS est donc un exemple parmi tant d’autres réussites des initiatives et volontés du Professeur Alpha CONDE. 
L’ANSS, en tant qu’institution nationale de coordination, nous comptons davantage faire d’elle avec le soutien et l’accompagnement de tous nos partenaires une référence continentale. 


Conscients du travail que cela implique, nous nous y attellerons avec une constance sans failles et une énergie humaine débordante et indescriptible à la hauteur de la mission. Le peuple de Guinée, devrait s’assurer qu’une institution dynamique est prête pour les prochaines batailles.  

Les hommes, très souvent, ne mesurent la grandeur gigantesque du travail des autres que trop tard, cela a toujours été ainsi, ceux qui sont les porteurs de ces projets savent les défis, les situations de départ et celles souhaitées. 

Le mouvement qui aboutit à cet objectif n’est pas une brève magique mais le résultat d’un processus inclusif de planification et de travail de fond. Par ces lignes, je rends un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui travaillent chacun dans son secteur de compétences pour traduire en action mesurable et perceptible la volonté de monsieur le président de la République.


Après soixante années d’indépendance, notre pays se construit avec des institutions fortes et responsables.

 

 

15 janvier 2019

Le prochain centenaire et nous ! Notre jeune

 

 

 

Bouna Photo

Le prochain centenaire  et nous !

Notre jeune nation dans sa construction a  été confrontée à de nombreux défis au cours de sa première soixantaine mais n'a pas succombé comme le prévoyait ces faucons d'outre-mer pour qui le ''NON'' de 58 a été une offense, une blessure qui restera gravée dans les mémoires de l'histoire.

Nos pères fondateurs ont transcendé l'ethnie, la communauté, la religion, l'égo pour choisir le chemin de l'affranchissement colonial et ont su REVER pour nous. Ce sursaut avait  un seul but, la LIBERTE.  Mot simple mais fort de contenu, de sens et d'exigence. La liberté d'une personne, d'un peuple, d'une nation est comme l'air que respire tout un chacun. Privé, l'être perd sa raison d'exister, il cesse de rêver pour devenir un guerrier prêt à tout faire pour reconquérir cette liberté.

Le rêve était permis, l'espoir était naissant, la liesse populaire était normale. Soixante ans (60) après, cette jeune nation guinéenne aura traversé une mer agitée, affrontée des défis énormes, le communautarisme intellectuel a été exacerbé. Certains ont défendu cette nation au prix de leur vie et d'autres se sont enrichis, mais pis, des vies entières ont été noircies. Est-ce cela le bilan de notre nation ? Je dirais NON et encore NON.

La Guinée est et restera débout. En 60 ans, nous avons été audacieux, innovant et conquérant pour qu'aujourd'hui, cette jeune génération qui écrira la nouvelle page de la Guinée brille par sa réclamation pour plus de LIBERTE et de meilleure gestion au bénéfice de tous.

Les 60 prochaines années sont pour nous et non pas pour les autres. Elles seront ce que nous voudrions qu'elles soient. Pour ma part et pour celle de la génération  consciente et patriote, nous la ferons de transformation, de construction, de travail, de justice, de prospérité et surtout de LIBERTE en respectant nos valeurs et coutumes.

Jeunes de Guinée, si nous avons eu le droit de choisir la Liberté en 58, nous sommes en devoir d'assumer notre histoire et de se tourner vers l'avenir qui sera meilleur.

Je suis rassuré d'un fait, cette jeunesse guinéenne tirera les leçons des soixante années passées, transcendera les clivages communautaristes instaurés par certains politiciens en manque de vison.

Le soft power qui se construit lentement tant à l'interne qu'à l'externe atteindra son summum de maturité et transformera ce beau pays en un havre de paix et de prospérité.

La puissance énergétique en devenir ainsi que les socles de croissance pour un développement instauré ces dix dernières années ne resteront pas vaines.

Pour ma part, notre futur dépend plus de ce que nous construirons que de ce que nous avons vécu. Deux scénarios se pointent à l'horizon.

Prévenir et conquérir le futur est la magie qu'un être humain peut réaliser.

Scénario négatif

Le débat politique est vide de contenu, pas de débats sur les enjeux de développement. Les axes ou approches stratégiques de développement, visions et convictions politiques n'existent pas dans le langage politique et public des élites. Les questions essentielles ne sont pas débattues de façon intellectuelle, structurée et contradictoire.  Quelle politique économique pour les 50 prochaines années ? Comment résorber le chômage ou sous-emploi des jeunes ? Quel modèle de décentralisation ? Comment encadrer l'apprentissage de la démocratie ? Quel citoyen guinéen voulons-nous avoir pour la construction d'un Etat - nation ? Quel modèle d'encadrement des élections ?

Contrairement à cela, l'ethno stratégie est initiée et entretenue par les élites. Certains partis politiques s'enfoncent dans le communautarisme. Les libertés individuelles sont bafouées. Les rendez-vous électoraux sont sources de forte tension. Les institutions républicaines naissantes sont mises à mal par les acteurs politiques devant les soutenir. La course à l'enrichissement individuel est accentuée tant dans le privé que dans le public. Pas de références coutumières et les devanciers sont traités comme des nuls.

Le libéralisme sauvage et non encadré gagne du terrain faisant que les nantis mobilisent les masses importantes de citoyens pour influencer les politiques même s'ils sont en mal avec la loi.

La défiance envers les autorités de l'Etat prend tantôt une dimension communautariste et des revendications locales exacerbées. Les dernières revendications dans certaines préfectures de la Guinée réclamant la réalisation de certaines promesses de campagne sont éloquentes, ce, en oubliant que le candidat devenu Président est confronté aux réalités de gouvernance et doit agir en fonction d'une programmation nationale. Ces revendications sont très souvent l'œuvre des cadres frustrés ou ceux cherchant des positions stratégiques devant les servir plus que servir l'Etat et les jeunes qu'on manipule çà et là.  

Le clientélisme politique et la trahison des alliés politiques avec des va et vient entre mouvance et opposition ne sont pas de nature à discipliner le débat politique et fait perdre la confiance des citoyens aux acteurs politiques devant servir de modèle et d'exemple.

Le faible encadrement de la liberté de presse avec des dérives graves sont enregistrés sans que les autorités ne sévissent et lorsque les fauteurs sont interpellés l'opposition crie au musèlement de la presse. Or, nous sommes tous conscients que la presse a besoin d'encadrement dans un pays où l'émotion prend le dessus sur la raison. Les réseaux sociaux traitant des questions factuelles prennent le dessus sur le débat de fond que devrait aborder les partis politiques.

La question non vidée de certains « crimes » commis crispe le débat public ou selon les circonstances les uns deviennent des victimes ou les bourreaux. La responsabilité de l'Etat est confondue à celle des particuliers.

L'absence d'idéologie pour notre société laisse place à tous les charlatans politiques, intellectuels véreux et religieux à développer des paradigmes fallacieux menaçant notre devenir commun, ''La Guinée''.

Dans ce contexte, les organisations de la société civile florissantes comme les champignons censées s'indigner, interpeller et réguler sont dans l'ensemble infiltrées par les politiques ou des chercheurs de postes. Bien que ces dernières années, des actions de certaines entités de la société civile ont mises fin aux propos haineux, incendiaires, révoltant sur les réseaux sociaux, il n'en reste de même que la jeunesse composant ces organisations doivent  choisir entre conviction et manipulation.

Scénario positif

« L'œuvre de construction nationale est longue, difficile et complexe. Elle se fait de manière séquentielle, avec des adaptations régulières » dixit Hadja Mama Kanny Diallo, Ministre du Plan et du développement économique. 

Le processus démocratique enclenché en Guinée depuis 1993 est en marche et la création de nouvelles institutions constitutionnelles renforce cela. Ce qui est sûr, avec l'ouverture accélérée de la Guinée à cause des nouvelles technologies et les réalités sociopolitiques africaines et internationales, il n'est pas évident que ce processus soit interrompu longuement pour voir apparaitre un dictateur. La régularité de la tenue des élections en Guinée ne suffit certainement pas à faire de la Guinée un Etat de droit mais est encore meilleure à un système dictatorial.

La transformation économique amorcée ces dernières années par le Président actuel est une opportunité majeure. Les investissements en cours dans l'énergie feront de la Guinée une puissance énergétique qui favorisera à coup sûr la création d'emploi en milieux urbain et rural. Tout de même, la formation de ressources humaines qualifiées pour la gestion, la maintenance et la commercialisation de cette énergie au bénéficie de l'Etat s'avère une nécessité impérieuse sachant que le secteur est miné par la corruption. Quant à la diversification culturale avec l'introduction des espèces améliorées et l'acquisition des engrais par les paysans, elle devrait continuer et accompagner dans un programme structurant pour mieux rentabiliser les investissements afin de lutter durablement contre le chômage et la pauvreté. La Guinée à tout intérêt à investir davantage dans l'agriculture de façon concertée et programmatique pour les 50 prochaines années. La fibre optique offrira à la jeunesse guinéenne une révolution numérique qui nécessite déjà des programmes structurants. L'énergie avec accès aux nouvelles technologies dans un pays où la jeunesse occupe plus de 50% de la population, la Guinée devrait tirer profit de cette nouvelle génération accrochée à la technologie. Le succès de l'argent mobile en deux ans avec un opérateur téléphonique de la place devrait fortement inspirer et influencer les décideurs politiques.

Par contre, les infrastructures routières posent un défi majeur à la croissance et au dynamisme de l'économie guinéenne. En effet, des investissements ont été faits et de gros montants sont encore annoncés mais il faut de la rigueur, de la clairvoyance et un véritable programme de construction des routes et des chemins de fer. Cet autre secteur a besoin d'un véritable leadership.

Le futur c'est aussi, la compréhension du secteur touristique dans son entièreté afin de faire de la Guinée un véritable pays d'attraction touristique. Les vestiges de Niagassola, les forts coloniaux du littoral, le mausolée du fils de l'Almamy Samory TOURE, la case des 12 diwés du fouta, le chien qui fume, le mont Nimba, le pont de Dieu et la maison maudite à Dalaba, la dame du Mali, les forêts sacrées en guinée forestière, le musée de N'zérékoré sont autant de lieux touristiques inexploités. Ce secteur apportera un nombre important d'emploi pour la jeunesse et devrait être exploité pour juguler le taux de chômage et soutenir notre potentiel artisanal.

La e politique connaîtra dans les prochaines années un renouvellement important avec l'arrivée d'une nouvelle génération dominée par les jeunes ayant moins de 50 ans. Le débat intellectuel, la contradiction des programmes de société et les réseaux sociaux soutenus par la presse feront que les prochains hommes politiques ne se refugieront plus derrière l'ethnie ou la communauté. Il n'est pas tout de même exclu de voir naître des partis politiques à connotation religieuse ou nationaliste. Ayant été acteurs de la gestion publique ces 20 dernières années, cette génération aura des portes ouvertes, devra tirer profit du long combat politique et des échecs des prédécesseurs pour faire distinguer la Guinée. Elle bénéficiera notamment des acquis de cette gouvernance du Prof Alpha CONDE. 

La société civile remplacera les luttes syndicales car elle mobilisera au-delà des syndiqués et sera plus pointue avec des hommes et femmes de conviction. Les nouveaux acteurs de cette société civile devront opposer aux gouvernants des arguments forts et les contraindre à respecter leurs engagements. Elles doivent être gage de la bonne gouvernance.

La décentralisation guinéenne avec les compétences transférées aux collectivités locales et régionales réduira la centralisation du pouvoir dans la capitale et favoriserait la redevabilité envers les gouvernés. Encore faut-il que les intellectuels de conviction s'engagent en politique pour transformer cette opportunité.

Enfin, le capital humain est l'avenir de ce pays à tout bout de champ. Investir dans le capital humain, c'est assurer le présent et le futur d'une nation. Les frontières sont en train de disparaitre et nous nous acheminons vers un monde de capital humain qualifié et sain dans un environnement sain. Un Etat ayant soixante ans avec une population à moitié jeunes surtout féminine devrait bâtir une politique courageuse sur ce capital.

 

Dr Bouna YATTASSAYE

bounayat@gmail.com / 622 48 68 23

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11 janvier 2019

L'AUTORITE DE L'ETAT ET NOUS. Je suis partisan

Coat_of_arms_of_GuineaL'AUTORITE DE L'ETAT ET NOUS.

Je suis partisan d’une République où les libertés individuelles et collectives sont respectées et protégées. Une république où le citoyen est libre de ses mouvements avec une liberté d’opinion qui respecte le vivre ensemble.
Notre pays dans sa construction de la démocratie a été confronté à de nombreux événements douloureux qui a un moment donné ont fait douter et ont fait peur, mais la république est restée elle-même et le vivre ensemble a pris le dessus.

De 2011 à maintenant, notre pays a été confronté à de nombreuses violations de droits humains dont les responsables sont dans la nature. Ces violations très souvent consécutives aux manifestations politiques n’ont pas obligé les politiques à prendre des décisions courageuses qui s’imposaient.

Ce n’est qu’en ce mois de Novembre 2018, enfin, que le gouvernement Guinéen se décide de prendre les taureaux par les cornes en créant des unités spéciales mixtes pour lutter contre le grand banditisme dans la ville de Conakry et ériger des PA en certains endroits les plus sensibles où les citoyens sont le plus souvent victimes d’exaction par des bandits qui se camouflent derrière les politiques. Ces politiques eux-mêmes tolérants vis-à-vis de ces bandits.

Le débat frise de partout. Les arguments pour et contre sont nombreux et justifiés. Chacun selon son angle d’analyse fustige ou encourage l’initiative. A mon humble avis, chacun de nous a raison à un moment donné car c’est l’Etat qui a été trop tolérant dans la capitale et dans certaines villes. Qu’à cela ne tienne, il n’est jamais tard pour combattre le mal.

Quant à moi, j’opte pour une analyse à plusieurs dimensions :

1- Sur le plan légal : nos législateurs (députés) ont voté en 2015, la loi L009 autorisant l’Etat à disposer de ses organes (Police, gendarmerie, armée dans une certaine mesure) pour rétablir l’ordre public et protéger les citoyens et leurs biens. De ce point de vue, l’exécutif est fort des dispositions législatives pour installer des PA dans une zone où les services de sécurité de proximité sont absents et des violences récurrentes sont signalées.

2- Sur le plan proximité des services de sécurité : quelqu’un disait que le premier élément de la sécurité est le sentiment de se sentir en sécurité. Nous tous savons qu’en pratiquant ce trajet de Hamdallaye à Kagbelen, le premier élément qu’on observe est l’absence de dispositifs sécuritaires dans une zone mal urbanisée. De Hamdallaye au rondpoint de Bambeto distant de plus de 3km, aucun service de police et de gendarmerie de proximité, idem entre Bambeto et Coza et entre Coza et Enco 5. La présence de ces PA rassure le passant, fera réfléchir les mal intentionnés et loubards.

3- Aussi, la présence des hommes en arme le long de ce trajet, oblige l’Etat prochainement à retrouver ou rechercher toute personne qui fera usage d’arme à feu autre que les hommes en tenue. En créant ces PA, l’Etat prend aussi le risque de s’exposer à toutes les critiques si des armes sont utilisées et que les commanditaires ne sont pas retrouvés. Pour le citoyen ordinaire, il ne sera plus justifié que ce ne sont pas les hommes en tenue qui ont fait usage d’arme à feu. La question simple que l’on est en droit de se poser alors sera : quel est l’apport du dispositif dans la lutte contre le grand banditisme ? C’est donc un risque mesuré que l’exécutif prend en créant ces PA.

4- Ces PA rapprochent aussi les hommes en tenue des citoyens. S’ils font bien leur travail, la population leur sera reconnaissante et cela ne fera que renforcer le lien, citoyen – homme en tenue. Le contraire les dénigrera davantage. C’est à ce titre que je salue la communication du Ministère de la Défense qui a bien fait de préciser les responsabilités d’engagement des militaires.

5- Par ailleurs, pour une fois, notre gouvernement a bien communiqué sur une mesure à prendre. Les autres fois, même si la raison est fondée, la communication a été laissée pour compte. Cela est à saluer et encourager.

6- Aussi, comme contribution, je propose que l’exécutif crée un numéro vert officiel pour permettre à la population d’appeler pour amener cette population à contribuer à la lutte contre les bandits mais aussi signaler toute exaction. Ceci appuiera le travail des différentes inspections impliquées dans le suivi de l’intervention des hommes en tenue. Cette communication évitera aussi le mensonge et les rumeurs qui sont monnaies courantes. Ce numéro connecté à WhatsApp pourra recevoir des vidéos.

7- Quant aux chefs de quartiers, associations de jeunesse, leaders d’opinions, accompagnons l’exécutif dans sa démarche de sécurisation des personnes et de leurs biens. Une seule chose reste claire, les hommes en tenue sont à la disposition de l’exécutif pour appliquer les lois de la république. Pendant leur mission, ils sont apolitique et sans ethnie. Alors quel que soit le régime politique, ces hommes feront leur travail au nom du peuple de guinée. Alors, quelle est notre contribution pour qualifier davantage leur travail surtout en milieu urbain dans un contexte où les égos des politiciens et intellectuels dominent la Raison.
N’ayons pas peur de nos frères en arme. Faisons-leur confiance. Ils sont humains, guinéens et religieux comme nous autres civils. Au Mali, les militaires guinéens sont déployés et leur travail est salué par tous. Pesons nos mots. Agissons tous afin que la mission réussisse.
En rien, le Président de la République aguerri au combat politique fuira le débat politique pour se réfugié derrière la force militaire.
Par ailleurs, la donne sécuritaire mondiale a été modifiée depuis le 11 septembre où les tours jumelles ont été attaquées. Partout dans le monde, les législations ont été modifiées, la vie privée est violée au nom de la sécurité territoriale. Les caméras de contrôle sont installées partout. La sécurité a pris le dessus. Notre pays ne peut échapper à cette réalité.

Intellectuel, politicien, leader d’opinion, religieux, sage, apaise et rassemble tes fils et filles de la Guinée.
Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens. Amen!

7 janvier 2019

Chers frères et soeurs En cette année nouvelle,

Chers frères et soeurs 
En cette année nouvelle, grandes sont nos ambitions et nos attentes, je formule pour vous et pour vos familles respectives mes vœux les meilleurs.

L’année qui vient de s’écouler a été pour chacun de nous une expérience que ce soit dans le cadre de la réussite ou non de nos projets.

Cette nouvelle année est une opportunité de plus, de construire ensemble un monde meilleur, cela n’est possible que par l’atteinte de nos objectifs individuels s’inscrivant dans les règles de la moralité et de la raison.

Car les actions nobles et porteuses de sens d’où qu’elles viennent contribuent à faire avancer la paix et le bien être dans notre pays.

Que Dieu nous bénisse tant que nous sommes sous ce grand ciel qu’on appelle affectueusement notre patrie.

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